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La Mémoire de Chastre
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Sommaires des bulletins
parus en 2011

N° 85 - 4^e trimestre 2011

Charles GHEUDE. A mon Roman Pays. Chastre-Villeroux-Blanmont

Charles GHEUDE (Nivelles, 1871 - Uccle, 1956), homme politique brabançon, écrivain et poète, était un amoureux de son terroir. La Mémoire de Chastre publie le texte qu'il a consacré à Chastre-Villeroux-Blanmont en 1947. C'est déjà de l'histoire.

Roger van CUTSEM et sa famille au château Le Docte de 1939 à 1943 : les Laboratoires Triosol à Chastre

Qui est donc ce juriste anversois, né en 1897, qui devient directeur de "Sucrapaille", entreprise agricole établie à Sauvenière, crée une entreprise pharmaceutique qu'il implante près de la gare de Chastre en 1939, avant de l'installer à Maisières en 1943 ? Camille GILLE, Paul GOUVERNEUR et Michel FLAHAUT suivent à la trace son parcours étonnant.

Élections législatives du 8 juin 1884. Les électeurs de Chastre et de ses villages sous le régime censitaire (2^e partie)

Camille GILLE et Paul STEENIS ont feuilleté les anciens registres communaux de Chastre-Villeroux-Blanmont à la recherche des électeurs admis au vote par le régime censitaire de l'époque. Cités nommément, ils sont agriculteurs, fermiers - ce n'est pas la même chose -, industriels ou rentiers, mais aussi cabaretiers ou marchands de chevaux. Ils ont presque tous un âge respectable.

Personnalités de Chastre (6). Bernard STEENIS, les mathématiques et les sciences

Bernard STEENIS, né en 1964, aujourd'hui homme engagé dans la vie professionnelle, était un enfant à haut potentiel. Saviez-vous lire et écrire, effectuer les quatre opérations fondamentales de l'arithmétique à l'âge de l'école maternelle ? Lui, oui. Ça l'a conduit à la plus haute marche de podiums d'Olympiades mathématiques, et à la réussite d'un fabuleux concours européen qui lui permit d'assister au lancement d'une fusée Ariane à Kourou en Guyane. Qui dit mieux ?

N° 84 - 3^e trimestre 2011

Le petit patrimoine sacré, éléments de paysage et de patrimoine. Des exemples dans les villages de Chastre

Les églises, et peut-être aussi les chapelles, nous les repérons facilement dans nos villages. Mais connaissez-vous les potales ou les reposoirs ? Témoignages architecturaux de la vie religieuse, les éléments du petit patrimoine sacré sont bien présents dans l'espace public. Ils ont leur histoire et leur typologie, expliquées par Paul GOUVERNEUR.

L'instruction publique à Corbais jusqu'en 1830. Une école villageoise au temps de la Révolution

Nous suivons les pas d'Edmond BOURGUIGNON, qui fut instituteur communal à Corbais. En 1921, à l'aide d'un précieux témoignage, il décrivit l'école de son village, telle qu'elle se présentait près d'un siècle auparavant. Un scène et une situation étonnantes.

Élections législatives du 8 juin 1884. Les électeurs de Chastre et de ses villages sous le régime censitaire (1^e partie)

En 1884, ce sont les élections législatives en Belgique. Les Chastrois se rendent aux urnes. Les Chastrois ? Une partie d'entre eux seulement. Ceux qui paient un impôt suffisant. Ils sont... deux pour cent de la population. Michel FLAHAUT se penche sur le contexte et le résultat de cette élection. Qui vote et pourquoi ? Qui seront les élus ?

N° 83 - 2^e trimestre 2011

La vie quotidienne des enfants pendant l'entre-deux guerres (2^e partie)

En 2003-2004, Élodie DEMANET a interrogé un certain nombre de personnes de Saint-Géry, Gentinnes, Cortil et Noirmont, dont l'âge variait entre septante-cinq et quatre-vingt-huit ans. Les thèmes traités ? La vie quotidienne. A l’école. Les fêtes. La vie religieuse. Les plaisirs et les jeux. Les sujets « tabou ». La guerre. Sollicitant leur mémoire, ces personnes ont fait surgir pour nous le parfum d’une enfance ancienne, où il y a à la fois des gamins qui pêchent dans l’Orne, des petites filles qui jonchent de pétales de fleurs les routes d’une procession, et les bruits de la guerre.

Noms de lieux à Chastre et dans sa région, de Q (comme Quatre-Bras) à Z (comme Zétrud)

Paul GOUVERNEUR nous entraîne dans la dernière partie de la découverte du sens des noms de lieux de la région. Villeroux ? Une petite ferme. Sauvenière ? Une sablonnière. Du latin sabulonarias, qui a aussi donné Sablon, comme l'ancienne place du même nom à Wavre. Plus énigmatique : les Trois Burettes (à Mont-Saint-Guibert). Ce toponyme-là renvoie à un ancien hameau de trois petites maisons. Passionnant et parfois très inattendu.

Petit patrimoine de nos villages. Les chasse-roues

Nous parlons d'un temps où les chariots de gerbes de blé creusaient des ornières dans les chemins de terre de nos campagnes. Nos aïeux protégeaient leurs portes de ferme et de grange contre les roues de ces engins, lourds et difficiles à mener. Camille GILLE et Michel FLAHAUT ont fait le tour des chasse-roues qui subsistent. Photos à l'appui.

Faire-part mortuaires et généalogie

Savez-vous que les faire-part mortuaires imprimés existent depuis au moins le dix-septième siècle ? Sans remonter jusque-là, le CHERCHA dispose de milliers de ces documents. Ils concernent Chastre (et environs), ont été rassemblés par Camille GILLE, publiés par le CHERCHA et sont consultables à partir d'une base de données mise à jour par Paul GOUVERNEUR. C'est une mine d'or pour les chercheurs en généalogie. La Mémoire de Chastre vous explique comment les consulter.

N° 82 - 1^er trimestre 2011

Joseph Jean Ghislain LORGE, dernier meunier du moulin du Tiège à Nil-Saint-Martin

L'histoire de Joseph LORGE commence à Grand-Leez. Tout au tout début des années 1800, son arrière-grand-père y est meunier dans son propre moulin à vent. Déjà ! C'était le moulin LORGE, à ne pas confondre avec le moulin DEFRENNE. Joseph est donc l'héritier d'au moins trois générations de meuniers. C'est son père, Jean-Baptiste, qui achètera en 1869 le moulin du Tiège à Nil. Michel FLAHAUT et Albert DOYEN, ce dernier petit-fils de Joseph LORGE, nous font découvrir toute l'histoire de ces meuniers-là, propriétaires-exploitants, qui succèderont à des propriétaires rentabilisant le moulin en faire-valoir indirect. Le premier de ceux-ci fut le constructeur du moulin (en 1834), Emmanuel THIENPONT, important censier de Nil-Saint-Martin, fils du bailli de Braine-le-Château (sous l'Ancien Régime) et petit-fils d'un bourgmestre d'Enghien. Le temps et les générations passeront, et moulin cessera toute activité en 1946.

Noms de lieux à Chastre et dans sa région, de L à P

Savez-vous que Nil vient d'un vieux mot germanique signifiant eau basse ? Que le nom de notre Orne vient du gaulois et signifie cours d'eau qui s'enfle ? Le Piroy, qui donne son nom à un moulin et à une rue, désigne quant à lui un verger de poiriers. Le mot vient tout droit du latin. A pied, du fond des âges, dirait Julos BEAUCARNE. Voilà une mise en bouche du menu proposé par Paul GOUVERNEUR, pour cette troisième partie de la découverte des noms de lieux de la région. Cent soixante-cinq toponymes locaux dont le sens s'éclaircit.

La vie quotidienne des enfants pendant l'entre-deux guerres (1^e partie)

N° 85. L'actuelle ferme GOFFAUX, à Villeroux, croquée par GHEUDE vers 1947. Seule la tour n'a pas changé.

N° 85. En-tête d'un feuillet publicitaire vantant les mérites d'une spécialité vétérinaire des Laboratoires Triosol, produite à Sauvenière, puis à Chastre.

N° 84. Reposoir Saint-Donat, ferme de Géronvillers (Gentinnes). Photo Paul GOUVERNEUR, 2010.

N° 84. L'école communale de Corbais en 1821, d'après l'instituteur Edmond BOURGUIGNON, en 1921.

N° 83. Les jouets d'une Saint-Nicolas en 1921 : poupées et cheval de bois. De grands classiques de cette époque. Coll. Paul GOUVERNEUR.

N° 83. Chastre, rue de la Chapelle. Chasse-roue à l'angle (arrondi) d'un bâtiment annexe d'une ancienne école communale, convertie en ferme, puis en habitation. Photo Camille GILLE, 2001.

N° 82. Joseph LORGE sur le seuil de sa maison du Tiège, avec deux de ses petits-enfants, vers 1943. Coll. Abert DOYEN.

N° 82. Marie Eugénie GILSON, épouse de Joseph LORGE, devant le moulin du Tiège, vers 1943. Elle porte un bouquet de roses. Coll. Albert DOYEN.

N° 82. Gentinnes, l'école des garçons, vers 1920, aujoird'hui salle communale, rue des Golard. Carte postale, coll. Camille GILLE.

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La Mémoire de Chastre : sommaires des bulletins 2016 / 2010 à 2015 / 1999 à 2009 / 1989 à 1998. Les autres publications du CHERCHA.

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Les électeurs de Chastre et de ses villages sous le régime censitaire (2^e partie) Camille GILLE et Paul STEENIS ont feuilleté les anciens registres communaux de Chastre-Villeroux-Blanmont à la recherche des électeurs admis au vote par le régime censitaire de l'époque. Cités nommément, ils sont agriculteurs, fermiers - ce n'est pas la même chose -, industriels ou rentiers, mais aussi cabaretiers ou marchands de chevaux. Ils ont presque tous un âge respectable. Personnalités de Chastre (6). Bernard STEENIS, les mathématiques et les sciences Bernard STEENIS, né en 1964, aujourd'hui homme engagé dans la vie professionnelle, était un enfant à haut potentiel. Saviez-vous lire et écrire, effectuer les quatre opérations fondamentales de l'arithmétique à l'âge de l'école maternelle ? Lui, oui. Ça l'a conduit à la plus haute marche de podiums d'Olympiades mathématiques, et à la réussite d'un fabuleux concours européen qui lui permit d'assister au lancement d'une fusée Ariane à Kourou en Guyane. Qui dit mieux ? N° 84 - 3^e trimestre 2011 Le petit patrimoine sacré, éléments de paysage et de patrimoine. Des exemples dans les villages de Chastre Les églises, et peut-être aussi les chapelles, nous les repérons facilement dans nos villages. Mais connaissez-vous les potales ou les reposoirs ? Témoignages architecturaux de la vie religieuse, les éléments du petit patrimoine sacré sont bien présents dans l'espace public. Ils ont leur histoire et leur typologie, expliquées par Paul GOUVERNEUR. L'instruction publique à Corbais jusqu'en 1830. Une école villageoise au temps de la Révolution Nous suivons les pas d'Edmond BOURGUIGNON, qui fut instituteur communal à Corbais. En 1921, à l'aide d'un précieux témoignage, il décrivit l'école de son village, telle qu'elle se présentait près d'un siècle auparavant. Un scène et une situation étonnantes. Élections législatives du 8 juin 1884. Les électeurs de Chastre et de ses villages sous le régime censitaire (1^e partie) En 1884, ce sont les élections législatives en Belgique. Les Chastrois se rendent aux urnes. Les Chastrois ? Une partie d'entre eux seulement. Ceux qui paient un impôt suffisant. Ils sont... deux pour cent de la population. Michel FLAHAUT se penche sur le contexte et le résultat de cette élection. Qui vote et pourquoi ? Qui seront les élus ? N° 83 - 2^e trimestre 2011 La vie quotidienne des enfants pendant l'entre-deux guerres (2^e partie) En 2003-2004, Élodie DEMANET a interrogé un certain nombre de personnes de Saint-Géry, Gentinnes, Cortil et Noirmont, dont l'âge variait entre septante-cinq et quatre-vingt-huit ans. Les thèmes traités ? La vie quotidienne. A l’école. Les fêtes. La vie religieuse. Les plaisirs et les jeux. Les sujets « tabou ». La guerre. Sollicitant leur mémoire, ces personnes ont fait surgir pour nous le parfum d’une enfance ancienne, où il y a à la fois des gamins qui pêchent dans l’Orne, des petites filles qui jonchent de pétales de fleurs les routes d’une procession, et les bruits de la guerre. Noms de lieux à Chastre et dans sa région, de Q (comme Quatre-Bras) à Z (comme Zétrud) Paul GOUVERNEUR nous entraîne dans la dernière partie de la découverte du sens des noms de lieux de la région. Villeroux ? Une petite ferme. Sauvenière ? Une sablonnière. Du latin sabulonarias, qui a aussi donné Sablon, comme l'ancienne place du même nom à Wavre. Plus énigmatique : les Trois Burettes (à Mont-Saint-Guibert). Ce toponyme-là renvoie à un ancien hameau de trois petites maisons. Passionnant et parfois très inattendu. Petit patrimoine de nos villages. Les chasse-roues Nous parlons d'un temps où les chariots de gerbes de blé creusaient des ornières dans les chemins de terre de nos campagnes. Nos aïeux protégeaient leurs portes de ferme et de grange contre les roues de ces engins, lourds et difficiles à mener. Camille GILLE et Michel FLAHAUT ont fait le tour des chasse-roues qui subsistent. Photos à l'appui. Faire-part mortuaires et généalogie Savez-vous que les faire-part mortuaires imprimés existent depuis au moins le dix-septième siècle ? Sans remonter jusque-là, le CHERCHA dispose de milliers de ces documents. Ils concernent Chastre (et environs), ont été rassemblés par Camille GILLE, publiés par le CHERCHA et sont consultables à partir d'une base de données mise à jour par Paul GOUVERNEUR. C'est une mine d'or pour les chercheurs en généalogie. La Mémoire de Chastre vous explique comment les consulter. N° 82 - 1^er trimestre 2011 Joseph Jean Ghislain LORGE, dernier meunier du moulin du Tiège à Nil-Saint-Martin L'histoire de Joseph LORGE commence à Grand-Leez. Tout au tout début des années 1800, son arrière-grand-père y est meunier dans son propre moulin à vent. Déjà ! C'était le moulin LORGE, à ne pas confondre avec le moulin DEFRENNE. Joseph est donc l'héritier d'au moins trois générations de meuniers. C'est son père, Jean-Baptiste, qui achètera en 1869 le moulin du Tiège à Nil. Michel FLAHAUT et Albert DOYEN, ce dernier petit-fils de Joseph LORGE, nous font découvrir toute l'histoire de ces meuniers-là, propriétaires-exploitants, qui succèderont à des propriétaires rentabilisant le moulin en faire-valoir indirect. Le premier de ceux-ci fut le constructeur du moulin (en 1834), Emmanuel THIENPONT, important censier de Nil-Saint-Martin, fils du bailli de Braine-le-Château (sous l'Ancien Régime) et petit-fils d'un bourgmestre d'Enghien. Le temps et les générations passeront, et moulin cessera toute activité en 1946. Noms de lieux à Chastre et dans sa région, de L à P Savez-vous que Nil vient d'un vieux mot germanique signifiant eau basse ? Que le nom de notre Orne vient du gaulois et signifie cours d'eau qui s'enfle ? Le Piroy, qui donne son nom à un moulin et à une rue, désigne quant à lui un verger de poiriers. Le mot vient tout droit du latin. A pied, du fond des âges, dirait Julos BEAUCARNE. Voilà une mise en bouche du menu proposé par Paul GOUVERNEUR, pour cette troisième partie de la découverte des noms de lieux de la région. Cent soixante-cinq toponymes locaux dont le sens s'éclaircit. La vie quotidienne des enfants pendant l'entre-deux guerres (1^e partie) En 2003-2004, Élodie DEMANET a interrogé un certain nombre de personnes de Saint-Géry, Gentinnes, Cortil et Noirmont, dont l'âge variait entre septante-cinq et quatre-vingt-huit ans. Les thèmes traités ? La vie quotidienne. A l’école. Les fêtes. La vie religieuse. Les plaisirs et les jeux. Les sujets « tabou ». La guerre. Sollicitant leur mémoire, ces personnes ont fait surgir pour nous le parfum d’une enfance ancienne, où il y a à la fois des gamins qui pêchent dans l’Orne, des petites filles qui jonchent de pétales de fleurs les routes d’une procession et les bruits de la guerre.	N° 85. L'actuelle ferme GOFFAUX, à Villeroux, croquée par GHEUDE vers 1947. Seule la tour n'a pas changé. N° 85. En-tête d'un feuillet publicitaire vantant les mérites d'une spécialité vétérinaire des Laboratoires Triosol, produite à Sauvenière, puis à Chastre. N° 84. Reposoir Saint-Donat, ferme de Géronvillers (Gentinnes). Photo Paul GOUVERNEUR, 2010. N° 84. L'école communale de Corbais en 1821, d'après l'instituteur Edmond BOURGUIGNON, en 1921. N° 83. Les jouets d'une Saint-Nicolas en 1921 : poupées et cheval de bois. De grands classiques de cette époque. Coll. Paul GOUVERNEUR. N° 83. Chastre, rue de la Chapelle. Chasse-roue à l'angle (arrondi) d'un bâtiment annexe d'une ancienne école communale, convertie en ferme, puis en habitation. Photo Camille GILLE, 2001. N° 82. Joseph LORGE sur le seuil de sa maison du Tiège, avec deux de ses petits-enfants, vers 1943. Coll. Abert DOYEN. N° 82. Marie Eugénie GILSON, épouse de Joseph LORGE, devant le moulin du Tiège, vers 1943. Elle porte un bouquet de roses. Coll. Albert DOYEN. N° 82. Gentinnes, l'école des garçons, vers 1920, aujoird'hui salle communale, rue des Golard. Carte postale, coll. Camille GILLE. Retour en haut de la page

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