Le CHERCHA | Bulletins 2015 |

La Mémoire de Chastre
Bulletin trimestriel du CHERCHA

Actuellement

Recherches en cours

Le CHERCHA

Nos publications

Histoire de Chastre

Contacts

Liens

Sommaires des bulletins
parus en 2015

N° 101 - 4^e trimestre 2015

Édouard Vissers. Kermesse villageoise (1924) (p. 3).

Oui, c’est bien la campagne, / Dans son naïf entrain, sa gaîté qui se gagne... Édouard Vissers est un citadin, mais il aime les groupes animés des Wallons en liesse / (...) et leur joviale et populaire « fiesse ». C'est à Chastre que cela se passe.

Chastre. À propos de Kermesse villageoise, d'Édouard Vissers (pp. 4-7).

Camille GILLE nous entraîne à la kermesse de Chastre, en 1912 et dans les années 1950. 1912, c'était le temps des danses des rubans, des tirs de campes (champes) ou encore des jeux populaires organisés, comme tout le reste, par la Jeunesse.

D'un vieux cimetière à une motte castrale. Recherches sur le « Chastre » des origines (2) (p. 8-19).

La première trace de Chastre dans l'histoire apparaît en 1040 lors de la donation de l'église du lieu à l'abbaye de Gembloux par un certain Machelme. L'existence d'une motte castrale près de l'église est attestée à peu près à la même époque. C'est dans cet environnement que le village s'est formé. La tour, qui deviendra un jour le siège de la seigneurie de Chastre, puis la Ferme rose, est largement postérieure à ces structures, indique Michel FLAHAUT.

Des Chastrois, soldats de la République et de l’Empire français, 1798-1814. 4. Les Chastrois morts sous les armes (2) (pp. 20-27).

Michel FLAHAUT et Camille GILLE suivent longuement le parcours de Laurent Marchal, un Chastrois de 22 ans disparu en Russie en 1812. Conscrit réfractaire relégué dans un premier temps dans l'île de Walcheren, il fera ensuite toute la campagne de Russie dans le corps d'armée du maréchal Davout. Dans son registre matricule, il sera noté « présumé prisonnier de guerre », le 21 novembre 1812. Il était sur le chemin du retour, juste avant le passage de la Bérézina. Prisonnier ? Nous tuons nos prisonniers, l'ennemi tue les siens, dira un auteur français, d'après les récits d'un officier anglais présent du côté russe en 1812.

N° 100 - 3^e trimestre 2015

Édouard Vissers. La Procession (1924) (p. 3).

Aubépine et lilas fleurissent ta croisée..., écrit Édouard Vissers. Il s'adresse à sa femme en alexandrins. Il y a moins chic. Mais c'était bien le rôle des épouses zélées d'orner les fenêtres de la maison pour le passage des processions religieuses. À l'époque où elles existaient. Les processions.

Chastre : à propos de La Procession, d'Édouard Vissers (pp. 4-11).

La procession de la paroisse Notre-Dame-Alerne à Chastre avait lieu le dimanche qui suit la Fête-Dieu, laquelle se célèbre soixante jours après Pâques. Autrement dit, entre fin-mai et fin-juin. Le «Tour de la Vierge », pèlerinage jadis très fréquenté, daté du XVIIe siècle au moins, avait lieu à la même date. La kermesse du village suivait, le même jour. Camille GILLE nous rappelle les processions des années 1940-1960, photos à l'appui.

Des Chastrois, soldats de la République et de l’Empire français, 1798-1814. 4. Les Chastrois morts sous les armes (1) (pp. 12-20).

De quoi meurent les Chastrois des armées napoléoniennes, mis ici en lumière par Michel FLAHAUT et Camille GILLE ? De maladie. Affection de poitrine, anasarque, colique nerveuse, dysenterie, fièvre adynamique, fièvre d’hôpital ou phtisie pulmonaire ont été leur lot. Huit histoires de Chastrois sont racontées. Ils sont morts en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Italie ou en Allemagne.

Les ancres métalliques des bâtiments chastrois (pp. 21-25).

Voyez les bâtiments anciens à Chastre : construits du XVII^e siècle au début du XX^e, ils auront, pour la plupart, des ancres métalliques apparentes dans leurs murs de façade ou leurs murs pignons, témoignages d’un art de construire disparu. Camille GILLE, Michel FLAHAUT et Paul GOUVERNEUR les ont recherchées et décrites.

Procès-verbal de l'assemblée générale du CHERCHA du 16 juin 2015 (p. 26).

Monique GLIBERT rappelle les activités menées par le CHERCHA pendant l'exercice 2014-2015 : publication de La Mémoire de Chastre - organisation des Journées du Patrimoine à Chastre sur le thème « Lieux de Mémoire » (2014) - participation à la Commission communale de sauvegarde du patrimoine funéraire - participation et organisation des expositions commémoratives de 1914-1918 et en particulier, le volet « Des Chastrois dans la guerre » (2014) - organisation du souper des 25 ans du CHERCHA (2014) - commémorations de la bataille de Waterloo : participation à l'organisation de la marche de soldats reconstitueurs, de Walhain à Waterloo, passant par Chastre et Villers-la-Ville.

N° 99 - 2^e trimestre 2015

Édouard Vissers : La Visite (1924) (p. 3).

Sa visite produit le reposant effet / Du rayon qui s’attarde au vitrail qui demeure. Qui est visé par cette belle image signée Édouard Vissers ? C'est Monsieur le Curé / ... Causeur, amateur d’Art, au goût très épuré.

À propos de La Visite, d’Édouard Vissers. L’abbé Joseph Goidts (1876-1934), curé de Chastre (1920-1931) (p. 4).

Le curé de Chastre apprécié par Édouard Vissers en 1924 est l'abbé Joseph Louis Édouard Goidts. Né à Tirlemont le 18 mars 1876, d'une famille originaire de Diest, il décédera à Tessenderloo à l'âge de 58 ans. Il aura été curé de Chastre pendant 11 ans.

Juin 1815. Le passage des troupes prussiennes et françaises à Chastre (pp. 5-9).

Où sont donc passés les Prussiens du maréchal Blücher, après leur défaite à Ligny, l'avant-veille de Waterloo ? Ils bivouaquent à Saint-Géry et à Gentinnes, notamment. Les troupes françaises du maréchal Grouchy, à leur recherche, feront halte le lendemain autour de Gembloux. Sûrement à Ernage, peut-être à Cortil. Trop tard pour débusquer les Prussiens : ils sont déjà à Wavre. Michel FLAHAUT raconte ces épisodes d'après les récits du temps.

Des Chastrois, soldats de la République et de l’Empire français, 1798-1814. 1. La conscription. 2. À la recherche des médaillés de Sainte-Hélène. 3. Les Chastrois médaillés de Sainte-Hélène (pp. 10-24).

Le conscrit de l'époque napoléonienne, qui est parti aux armées, qui a survécu aux guerres et qui est toujours vivant en 1857 - il a donc un âge respectable - a peut-être demandé la médaille de Sainte-Hélène. Cette décoration, créée par Napoléon III, a été donnée à plus de 14.000 Belges, dont 17 Chastrois. Michel FLAHAUT et Camille GILLE expliquent le parcours de ceux-ci, à partir du tirage au sort qui les a envoyés « marcher ».

À l’école communale de Chastre, 1947-1948 (pp. 25-26).

Une photographie de la classe unique de l'école des garçons à Chastre, en 1947-1948, offre une image de la société chastroise de l'époque, pour peu que l'on reconnaisse tous les enfants présents, leur origine, leur famille. Camille GILLE nous offre cet instantané.

N° 98 - 1^er trimestre 2015

Édouard Vissers : La Forge (1924) (p. 3)

Le poète Édouard Vissers a bien observé cette forge dont la fenêtre a parfois des reflets de vitrail. Forcément : elle se trouvait en face de chez lui, à l'actuelle place Communale de Chastre.

Les Christophe. Tranche de vie autour de la place Communale de Chastre (pp. 4-13).

À la recherche du forgeron de la place Communale de Chastre en 1924, Camille GILLE et Michel FLAHAUT trouveront Séverin Christophe (1869-1942). Séverin est aussi clerc-organiste de l'église Notre-Dame-Alerne tandis que sa femme tient un magasin sur la place. L'histoire de sa famille est retracée. L'évolution en un siècle du bâti de la place Communale est esquissée : la place a changé d'allure, mais aussi « de vie ».

D'un vieux cimetière à une motte castrale. Recherches sur le « Chastre » des origines (p. 14-19).

Au XI^e siècle, une église et peut-être déjà une motte castrale existaient à Chastre. La motte castrale du Moyen Âge, dans notre région, est une élévation artificielle de terre portant une « maison forte » bâtie en bois. C'est l'ancêtre du château-fort. Michel FLAHAUT explore le contexte local de cette lointaine période de l'histoire.

De Corroy-le-Château à Court-Saint-Étienne, par Cortil, Noirmont, Chastre et Blanmont : le cours de l’Orne (pp. 20-26)

Allez-y à pied, au printemps, écrit Edmond BOURGUIGNON, à propos des bords de l’Orne en 1922. Instituteur à Corbais, il est alors un auteur prolifique en matière de curiosités patrimoniales et de beautés paysagères locales à décrire. Nous suivons ses pas. Les lieux ont-ils changé en près d'un siècle ? Oui.

La Jeunesse de Chastre et un orgue de danse, 1950

Rare photo, à la fois du comité de la Jeunesse de Chastre, vers 1950, et d’un orgue de danse dans un ponton, éléments clés des kermesses dans nos villages après 1945. Photo coll. Camille GILLE. (LMDC n° 101)

Passage de la procession à Chastre, place Communale, vers 1939, devant la maison où vécut Édouard Vissers. Coll. Camille GILLE. (LMDC n° 100)

Belle ancre artisanale appuyée sur l’encadrement de pierre de l’ancienne porte charretière, côté nord-ouest, de la Ferme rose – la maison communale de Chastre –, datée des XVII et XVIII^es siècles. Photo Paul GOUVERNEUR, 2011. (LMDC n°100)

Conscrit du 1^er Empire en larmes : il a "tiré un mauvais numéro" : il sera incorporé. Imagerie d’Épinal, Pellerin, imp.-édit., vers 1850. Coll. Bib. nat. de France. (LMDC n°99)

Le maréchal Emmanuel de Grouchy (1766-1847). Portrait dans Meyer [Marie-Françoise Constance] (éd.), Collection complète des portraits des Grands-Aigles et des Grands-Officiers de la Légion d’Honneur, 1810, Paris. Coll. Bib. nat. de France. (LMDC n° 99)

La forge "Christophe", à Chastre , vers 1920

La forge "Christophe" à Chastre, à l'angle des actuelles place Communale et avenue du Castillon, vers 1920. Carte postale (détail), coll. Camille GILLE. (LMDC n° 98)

Motte castrale, Chastre, photo aérienne, 1971

Vue aérienne de la motte castrale de Chastre avant son arasement en 1971. Légende : 1. Église paroissiale - 2. Vieux cimetière - 3. Drève - 4. Motte castrale. Photo Charles LEVA (détail) D.R. R.W. (LMDC n° 98)

Retour en haut de la page

La Mémoire de Chastre : sommaires des bulletins : 2016 / 2014 / 2013 / 2012 / 2011 / 2010 / 1999 à 2009 / 1989 à 1998. Les autres publications du CHERCHA.

	La Mémoire de Chastre Bulletin trimestriel du CHERCHA
Actuellement Recherches en cours Le CHERCHA Nos publications Histoire de Chastre Contacts Liens	Sommaires des bulletins parus en 2015 N° 101 - 4^e trimestre 2015 Édouard Vissers. Kermesse villageoise (1924) (p. 3). Oui, c’est bien la campagne, / Dans son naïf entrain, sa gaîté qui se gagne... Édouard Vissers est un citadin, mais il aime les groupes animés des Wallons en liesse / (...) et leur joviale et populaire « fiesse ». C'est à Chastre que cela se passe. Chastre. À propos de Kermesse villageoise, d'Édouard Vissers (pp. 4-7). Camille GILLE nous entraîne à la kermesse de Chastre, en 1912 et dans les années 1950. 1912, c'était le temps des danses des rubans, des tirs de campes (champes) ou encore des jeux populaires organisés, comme tout le reste, par la Jeunesse. D'un vieux cimetière à une motte castrale. Recherches sur le « Chastre » des origines (2) (p. 8-19). La première trace de Chastre dans l'histoire apparaît en 1040 lors de la donation de l'église du lieu à l'abbaye de Gembloux par un certain Machelme. L'existence d'une motte castrale près de l'église est attestée à peu près à la même époque. C'est dans cet environnement que le village s'est formé. La tour, qui deviendra un jour le siège de la seigneurie de Chastre, puis la Ferme rose, est largement postérieure à ces structures, indique Michel FLAHAUT. Des Chastrois, soldats de la République et de l’Empire français, 1798-1814. 4. Les Chastrois morts sous les armes (2) (pp. 20-27). Michel FLAHAUT et Camille GILLE suivent longuement le parcours de Laurent Marchal, un Chastrois de 22 ans disparu en Russie en 1812. Conscrit réfractaire relégué dans un premier temps dans l'île de Walcheren, il fera ensuite toute la campagne de Russie dans le corps d'armée du maréchal Davout. Dans son registre matricule, il sera noté « présumé prisonnier de guerre », le 21 novembre 1812. Il était sur le chemin du retour, juste avant le passage de la Bérézina. Prisonnier ? Nous tuons nos prisonniers, l'ennemi tue les siens, dira un auteur français, d'après les récits d'un officier anglais présent du côté russe en 1812. N° 100 - 3^e trimestre 2015 Édouard Vissers. La Procession (1924) (p. 3). Aubépine et lilas fleurissent ta croisée..., écrit Édouard Vissers. Il s'adresse à sa femme en alexandrins. Il y a moins chic. Mais c'était bien le rôle des épouses zélées d'orner les fenêtres de la maison pour le passage des processions religieuses. À l'époque où elles existaient. Les processions. Chastre : à propos de La Procession, d'Édouard Vissers (pp. 4-11). La procession de la paroisse Notre-Dame-Alerne à Chastre avait lieu le dimanche qui suit la Fête-Dieu, laquelle se célèbre soixante jours après Pâques. Autrement dit, entre fin-mai et fin-juin. Le «Tour de la Vierge », pèlerinage jadis très fréquenté, daté du XVIIe siècle au moins, avait lieu à la même date. La kermesse du village suivait, le même jour. Camille GILLE nous rappelle les processions des années 1940-1960, photos à l'appui. Des Chastrois, soldats de la République et de l’Empire français, 1798-1814. 4. Les Chastrois morts sous les armes (1) (pp. 12-20). De quoi meurent les Chastrois des armées napoléoniennes, mis ici en lumière par Michel FLAHAUT et Camille GILLE ? De maladie. Affection de poitrine, anasarque, colique nerveuse, dysenterie, fièvre adynamique, fièvre d’hôpital ou phtisie pulmonaire ont été leur lot. Huit histoires de Chastrois sont racontées. Ils sont morts en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Italie ou en Allemagne. Les ancres métalliques des bâtiments chastrois (pp. 21-25). Voyez les bâtiments anciens à Chastre : construits du XVII^e siècle au début du XX^e, ils auront, pour la plupart, des ancres métalliques apparentes dans leurs murs de façade ou leurs murs pignons, témoignages d’un art de construire disparu. Camille GILLE, Michel FLAHAUT et Paul GOUVERNEUR les ont recherchées et décrites. Procès-verbal de l'assemblée générale du CHERCHA du 16 juin 2015 (p. 26). Monique GLIBERT rappelle les activités menées par le CHERCHA pendant l'exercice 2014-2015 : publication de La Mémoire de Chastre - organisation des Journées du Patrimoine à Chastre sur le thème « Lieux de Mémoire » (2014) - participation à la Commission communale de sauvegarde du patrimoine funéraire - participation et organisation des expositions commémoratives de 1914-1918 et en particulier, le volet « Des Chastrois dans la guerre » (2014) - organisation du souper des 25 ans du CHERCHA (2014) - commémorations de la bataille de Waterloo : participation à l'organisation de la marche de soldats reconstitueurs, de Walhain à Waterloo, passant par Chastre et Villers-la-Ville. N° 99 - 2^e trimestre 2015 Édouard Vissers : La Visite (1924) (p. 3). Sa visite produit le reposant effet / Du rayon qui s’attarde au vitrail qui demeure. Qui est visé par cette belle image signée Édouard Vissers ? C'est Monsieur le Curé / ... Causeur, amateur d’Art, au goût très épuré. À propos de La Visite, d’Édouard Vissers. L’abbé Joseph Goidts (1876-1934), curé de Chastre (1920-1931) (p. 4). Le curé de Chastre apprécié par Édouard Vissers en 1924 est l'abbé Joseph Louis Édouard Goidts. Né à Tirlemont le 18 mars 1876, d'une famille originaire de Diest, il décédera à Tessenderloo à l'âge de 58 ans. Il aura été curé de Chastre pendant 11 ans. Juin 1815. Le passage des troupes prussiennes et françaises à Chastre (pp. 5-9). Où sont donc passés les Prussiens du maréchal Blücher, après leur défaite à Ligny, l'avant-veille de Waterloo ? Ils bivouaquent à Saint-Géry et à Gentinnes, notamment. Les troupes françaises du maréchal Grouchy, à leur recherche, feront halte le lendemain autour de Gembloux. Sûrement à Ernage, peut-être à Cortil. Trop tard pour débusquer les Prussiens : ils sont déjà à Wavre. Michel FLAHAUT raconte ces épisodes d'après les récits du temps. Des Chastrois, soldats de la République et de l’Empire français, 1798-1814. 1. La conscription. 2. À la recherche des médaillés de Sainte-Hélène. 3. Les Chastrois médaillés de Sainte-Hélène (pp. 10-24). Le conscrit de l'époque napoléonienne, qui est parti aux armées, qui a survécu aux guerres et qui est toujours vivant en 1857 - il a donc un âge respectable - a peut-être demandé la médaille de Sainte-Hélène. Cette décoration, créée par Napoléon III, a été donnée à plus de 14.000 Belges, dont 17 Chastrois. Michel FLAHAUT et Camille GILLE expliquent le parcours de ceux-ci, à partir du tirage au sort qui les a envoyés « marcher ». À l’école communale de Chastre, 1947-1948 (pp. 25-26). Une photographie de la classe unique de l'école des garçons à Chastre, en 1947-1948, offre une image de la société chastroise de l'époque, pour peu que l'on reconnaisse tous les enfants présents, leur origine, leur famille. Camille GILLE nous offre cet instantané. N° 98 - 1^er trimestre 2015 Édouard Vissers : La Forge (1924) (p. 3) Le poète Édouard Vissers a bien observé cette forge dont la fenêtre a parfois des reflets de vitrail. Forcément : elle se trouvait en face de chez lui, à l'actuelle place Communale de Chastre. Les Christophe. Tranche de vie autour de la place Communale de Chastre (pp. 4-13). À la recherche du forgeron de la place Communale de Chastre en 1924, Camille GILLE et Michel FLAHAUT trouveront Séverin Christophe (1869-1942). Séverin est aussi clerc-organiste de l'église Notre-Dame-Alerne tandis que sa femme tient un magasin sur la place. L'histoire de sa famille est retracée. L'évolution en un siècle du bâti de la place Communale est esquissée : la place a changé d'allure, mais aussi « de vie ». D'un vieux cimetière à une motte castrale. Recherches sur le « Chastre » des origines (p. 14-19). Au XI^e siècle, une église et peut-être déjà une motte castrale existaient à Chastre. La motte castrale du Moyen Âge, dans notre région, est une élévation artificielle de terre portant une « maison forte » bâtie en bois. C'est l'ancêtre du château-fort. Michel FLAHAUT explore le contexte local de cette lointaine période de l'histoire. De Corroy-le-Château à Court-Saint-Étienne, par Cortil, Noirmont, Chastre et Blanmont : le cours de l’Orne (pp. 20-26) Allez-y à pied, au printemps, écrit Edmond BOURGUIGNON, à propos des bords de l’Orne en 1922. Instituteur à Corbais, il est alors un auteur prolifique en matière de curiosités patrimoniales et de beautés paysagères locales à décrire. Nous suivons ses pas. Les lieux ont-ils changé en près d'un siècle ? Oui.	Rare photo, à la fois du comité de la Jeunesse de Chastre, vers 1950, et d’un orgue de danse dans un ponton, éléments clés des kermesses dans nos villages après 1945. Photo coll. Camille GILLE. (LMDC n° 101) Passage de la procession à Chastre, place Communale, vers 1939, devant la maison où vécut Édouard Vissers. Coll. Camille GILLE. (LMDC n° 100) Belle ancre artisanale appuyée sur l’encadrement de pierre de l’ancienne porte charretière, côté nord-ouest, de la Ferme rose – la maison communale de Chastre –, datée des XVII et XVIII^es siècles. Photo Paul GOUVERNEUR, 2011. (LMDC n°100) Conscrit du 1^er Empire en larmes : il a "tiré un mauvais numéro" : il sera incorporé. Imagerie d’Épinal, Pellerin, imp.-édit., vers 1850. Coll. Bib. nat. de France. (LMDC n°99) Le maréchal Emmanuel de Grouchy (1766-1847). Portrait dans Meyer [Marie-Françoise Constance] (éd.), Collection complète des portraits des Grands-Aigles et des Grands-Officiers de la Légion d’Honneur, 1810, Paris. Coll. Bib. nat. de France. (LMDC n° 99) La forge "Christophe" à Chastre, à l'angle des actuelles place Communale et avenue du Castillon, vers 1920. Carte postale (détail), coll. Camille GILLE. (LMDC n° 98) Vue aérienne de la motte castrale de Chastre avant son arasement en 1971. Légende : 1. Église paroissiale - 2. Vieux cimetière - 3. Drève - 4. Motte castrale. Photo Charles LEVA (détail) D.R. R.W. (LMDC n° 98) Retour en haut de la page

	La Mémoire de Chastre : sommaires des bulletins : 2016 / 2014 / 2013 / 2012 / 2011 / 2010 / 1999 à 2009 / 1989 à 1998. Les autres publications du CHERCHA.